Certaines années, la Terre tremble, le sol s’ouvre, et le feu jaillit. En poésie, ce phénomène a un nom : Louise Glück. Pourquoi avons-nous attendu 30 ans pour découvrir ses vers exaltants, qui patientaient de l’autre côté de l’Atlantique ? Paroles de fleurs, de saisons, de l’aube ou de la tombée du jour, elle se glisse entre deux pétales, sous la brume fraîche du matin, et nous raconte toute la profondeur du monde.

 

Nous retrouvons dans a(ni)mal le jeune Miran. Celui-ci n’a plus de foyer, plus de famille, plus d’identité. Les seules choses qui lui restent, sont les consignes de sa mère qui lui impose de tout oublier, sa vie, ses proches, lui-même. Il doit fuir le seul pays qu’il n’ait jamais connu, un pays en guerre, un pays dans lequel l’avenir n’est plus possible. Il commence alors son voyage, seul, avec comme unique pensée en tête « je suis un homme ». Son objectif est de rejoindre la France, un pays dont il rêve pour sa beauté, sa langue et sa sécurité.